Finance
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«L’impôt n’est pas une solution. Il faut inventer de nouveaux modes de financement : miser sur les 5 800 milliards d’euros d’épargne des ménages français pour la transition climatique, au lieu de je-ne-sais-quel ISF vert.» Le plan d’épargne avenir climat (alias PEAC pour les amateurs d’acronymes), illustre assez bien la vision macroniste du chemin à emprunter sur l’écologie, ainsi exposée par le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, lundi 17 juillet lors de la discussion générale du projet de loi «industrie verte», examiné cette semaine à l’Assemblée. A savoir : miser sur l’investissement privé plutôt que sur la fiscalité.
Présenté comme un mécanisme «innovant», ce nouveau produit financier s’adresse à la jeunesse supposément plus concernée par les enjeux climatiques que ses aînés. Il s’agit d’ouvrir un compte d’épargne pour les mineurs dès leur naissance, dont les montants lui seraient accessibles à sa majorité. Géré par la caisse des dépôts et consignation à l’instar du Livret A et du Livret de développement durable et solidaire, le PEAC devrait plafonner à 23 000 euros comme le premier (le LDDS est, lui, fixé à 12 000 euros) mais se distingue du placement préféré des Français par son caractère financier, plus rémunérateur, selon la promesse de Bruno Le Maire (le
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